Samedi 25 mai 2013
Je serai au "Festival du livre" de BAZAS
Je présenterai mon Polar
DE LA NEIGE SUR ARCACHON
-o-O-o-
EXTRAITS
…/… Une violente douleur lui vrille la
tête. Elle ouvre un instant les yeux mais perd rapidement connaissance
replongeant dans l’inconscience.
Son
corps lui fait mal, elle a froid. L’endroit où elle est couchée est dur et
froid comme de la pierre. Elle sort de son évanouissement, se rendant compte
que ses mains et ses pieds sont liés. Elle soulève une paupière mais le noir
règne. Elle ouvre les yeux mais n’y voit rien. La panique s’empare d’elle, elle
gigote en tout sens essayant de se libérer mais rien n’y fait. Elle a un goût
de sang dans la bouche, le sien. La mémoire lui revient, ce qui ne calme pas sa
panique. Où est-elle ? Qui l’a frappée ? Tant de questions qui
restent sans réponses. Puis elle revoit l’homme qui l’a assommée. C’est lui !
Comment a-t-il su ? Quelle faute ai-je commise ?
Elle
s’en veut de ne pas avoir écouté monsieur Daniel mais il est trop tard. Elle va
mourir comme Thierry est mort. Elle tente de se calmer mais l’appréhension et
la peur l’en empêche. Des images de mort traversent son cerveau, elles
apparaissent comme des flashs. La panique lui fait perdre conscience,
replongeant dans le noir des abymes.
Une
violente lumière la réveille, elle cligne des yeux pour s’habituer à la
brutalité de cet éclairage. Une voix d’homme se manifeste :
—
On dirait que notre petite sangsue est réveillée. Mets là sur la chaise et
ligote-la.
Elle sent deux mains se saisir
d’elle, ne pouvant encore distinguer l’homme qui la soulève. La panique
commence à s’insinuer en elle mais elle se contrôle et reprend le dessus. Ses
yeux s’habituent lentement à la lumière, elle commence à distinguer la
silhouette de l’homme qui la tient. Elle ne voit pas encore l’autre homme.
—
Alors cocotte, tu es réveillée, dit l’homme qui vient d’apparaître devant elle.
Il
est grand mesurant plus d’un mètre quatre-vingt. Sa vision s’améliore et elle
peut voir cet homme. Il a le gabarit de J.D, brun les cheveux noirs, il a le
type sud-américain. C’est lui, Ingrid en est sûre. Ses yeux sont ceux d’un
tueur. Il parle sans accent.
—
Bien, tu es réveillée. Alors écoute bien ce que je vais te dire, je ne le
répèterai pas. Maintenant tu vas nous dire pourquoi tu nous suis, et pour qui
tu travailles.
Ses
paroles sont suivies d’une gifle qu’Ingrid reçoit en plein visage. La douleur
irradie son visage, elle sent une nausée monter dans sa gorge. Elle la laisse
monter de son ventre et l’expulse en direction de l’homme qui l’a giflée. Il
fait un bond en arrière mais ne peut tout éviter. Son pantalon en porte les
traces. La réponse ne se fait pas attendre et une pluie de coups s’abat sur
Ingrid. Elle se recroqueville mais il sait où frapper pour lui faire mal. Elle
ne peut se protéger ses mains étant liées dans le dos.
— La salope, tu vas me le payer, ajoute-t-il
en sortant de la poche de sa veste un scalpel. Je vais te découper en
rondelles. Non, je vais te dépecer comme un lapin.
L’homme
déchire son tee-shirt découvrant sa poitrine. Avec un scalpel, il coupe les
bretelles de son soutien-gorge. Ingrid lutte pour ne pas crier. Il pose la lame
sur sa peau la faisant sursauter, et d’un coup il lui entaille un sein. La
douleur est insupportable et un hurlement explose dans la pièce lorsqu’il trace
sur ce sein un sillon rouge vermeil.
—
Tu peux hurler, personne ne t’entendra, dit-il en lui tailladant à nouveau le
sein.
Des
larmes de douleur coulent sur son visage, en même temps que le cri qui sort de
sa gorge avant de perdre connaissance.
De
nouveau elle est dans le noir, toujours assise sur la chaise. Son corps la fait
souffrir. Sa solitude ne dure pas longtemps. La porte s’ouvre et la lumière
jaillit.
— Alors comme ça tu es un flic. Comment as-tu
fait pour me trouver ?... ça
n’a pas d’importance, par contre tu vas me dire pourquoi une fliquette de
province me cherche. Allez accouche sinon je remets ça !
Prenant
sur elle, elle crie :
—
Je te cherche pour te faire la peau.
—
Pourquoi tu veux me tuer ? Je ne t’ai rien fait.
—
Si ! Vous avez assassiné mon mari.
…/…
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